Juillard - Lot 75

Lot 75
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Estimation :
6500 - 7000 EUR
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Juillard - Lot 75
Juillard ANDRÉ JUILLARD PLUME AUX VENTS Ni Dieu ni diable (T.4), Dargaud 2002 Planche originale n° 18. Signée. Encre de Chine et encres de couleur sur papier 31,9 × 43,9 cm (12,56 × 17,28 in.) Soupçonné d'être acquis à la cause des Anglais qui font le blocus de la colonie française commandée par Samuel de Champlain, Germain Grandpin est condamné à être pendu avec Condor, son frère d'arme, alias le chevalier Gabriel de Troïl, le véritable père d'Ariane. Les Algonquins, Montagnais, Outaouais, Hurons et Iroquois ont tous fait le déplacement, espérant, qui sait, une intervention céleste… Le chevalier n'est-il pas devenu pour eux une véritable légende ? Le chevalier ne croit plus en Dieu ni au diable, ni même en l'homme, à l'exception de quelques-uns, au nombre desquels figurent sa fille, l'amant de celle-ci, et moi-même qui fut son époux. Beau-Ténébreux Dès le premier strip de cette dix-huitième planche de Ni Dieu ni diable, dernier volet de la tétralogie Plume aux vents, André apporte un soin particulier aux tenues des peuples autochtones et aux colons de la Nouvelle-France, puisant ses ressources dans le journal illustré de Champlain et l'abondante documentation fournie par Alain Goutal, Francis Back et Jean-Charles Bernardini. Dans la partie centrale, Grandpin rive son clou à un Jésuite, puis salue Ariane et Beau. Ce dernier lui prédit qu'il le reverra au moment voulu par le Grand-Esprit, Wacondah. « Si tu le dis », réplique Grandpin, sceptique. Le dernier strip permet à André Juillard de redessiner quelques « belles âmes » indiennes : Vieille-Loutre et Vieux-Castor, les parents de Beau, et sa petite sœur Herbe-folle. Le lecteur renoue avec de vieilles connaissances comme Yvon de Troïl et son fils Guillemot, et le Vert-Galant en personne, le roi Henri IV, qui fut, rappelons-le, l'une des sept vies officielles de l'Épervier.
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