Juillard - Lot 66

Lot 66
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Estimation :
5000 - 7000 EUR
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Juillard - Lot 66
Juillard ANDRÉ JUILLARD LES 7 VIES DE L'ÉPERVIER L'Arbre de mai (T.3), Glénat 1986 Planche originale n° 35, prépubliée dans Vécu n° 12 en février 1986. Signée. Encre de Chine et gouache blanche sur papier 32,4 × 43,9 cm (12,76 × 17,28 in.) Alors qu'il vient tout juste de promettre à Marie de Médicis un sacre et une entrée solennelle dans la capitale, le Bon Roi Henri s'empresse d'oublier ses bonnes résolutions en compagnie de Germain Grandpin, un solide compagnon de bamboche. Henri IV, que l'on surnomme non sans raison le Vert-Galant, s'encanaille ici, incognito, dans l'une des auberges parisiennes. Sans doute pas la plus chic, mais l'une de celles où l'on trouve des dames peu farouches et des pichets de vin à volonté. Et l'on rit, et l'on trousse, et l'on boit, et l'on boit encore, et l'on s'amuse comme des fous sans souci de l'étiquette. Les deux hommes se retrouvent d'ailleurs en bonne compagnie. L'on distingue à côté d'eux Gunther et Maître Pitz, les deux mercenaires allemands des Chemins de Malefosse, l'autre grande série historicoaventureuse du journal Circus. Rappelons que cette série, créée par Daniel Bardet et François Dermaut, débuta en même temps que Les 7 Vies de l'Épervier de Cothias et Juillard… Un crossover qui a bien dû amuser leurs auteurs ! Autre curiosité, l'on distingue à la dernière case un quidam plus renfrogné, à l'écoute des dires des fêtards. Sans le savoir, le Vert-Galant vient de croiser la route de son futur assassin : François Ravaillac ! Une planche que d'aucuns jugeront historique. Je n'ai ni l'ambition, ni la prétention de faire oeuvre scientifique (pas plus qu'Alexandre Dumas) : ce qui me plaît en bande dessinée, c'est que l'on peut tout faire. Du moins sur une base suffisamment solide pour être crédible et donner une idée assez fiable de ce qu'était l'époque. A.J.
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