FRANQUIN

Lot 98
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FRANQUIN
ANDRÉ FRANQUIN ◊ GASTON Un Gaffeur sachant gaffer (T.7), Dupuis 1969 Planche originale, gag n° 481, prépubliée dans Le Journal de Spirou n° 1540 du 19 octobre 1967. Encre de Chine sur papier 36,3 × 45,4 cm (14,29 × 17,87 in.) La carrière de Léon Prunelle ne doit rien au hasard. Arrivé comme simple rédacteur au Journal de Spirou, il a su attendre son heure pour accéder enfin au statut de chef. Mais être le supérieur hiérarchique de Gaston, est-ce vraiment une promotion ? Lorsqu'il prend possession de son poste au sein de la rédaction, un matin du 19 juillet 1962, Léon Prunelle a tout lieu d'être content. Il est profilé comme un instituteur de la communale : barbe en collier, lunettes, pipe au bec et, détail qui ne trompe pas, veste brun-beige de velours côtelé. Ambitieux, il tente très vite de « repêcher les contrats » auprès de M. De Mesmaeker. « Tout ce qu'il fallait pour régler cette affaire, c'était quelqu'un de plus calme que Fantasio… » pensait-il alors. Malgré un fond débonnaire, la patience consubstantielle qui est celle de Léon Prunelle (en pédagogue avisé, il a identifié que le héros sans emploi n'était finalement pas autre chose qu'un enfant), il finit par s'user et à ne plus devenir qu'une boule de nerfs. Il faut dire que dans cette page, Gaston lui fait la totale : la boule de bowling, le Petit Chimiste et le Gaffophone. C'est là tout le drame de Prunelle. Le départ de Fantasio lui ouvrait une voie royale pour la prise de responsabilité. Mais, au contraire de Fantasio, il avait à faire ses preuves. Le contrat est alors devenu son obsession et le gaffeur son malheur. Comme Charon, le rameur des enfers, il avait pris la commande de la barque sans plus jamais pouvoir la rendre !
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