UDERZO

Lot 97
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UDERZO
ALBERT UDERZO ◊ ASTÉRIX Les Lauriers de César (T.18), Albert René 1972 Planche originale n° 25, prépubliée dans Le Journal de Pilote n° 633 du 23 décembre 1971. Dédicacée et signée. Encre de Chine sur papier 43,1 × 53 cm (16,97 × 20,87 in.) On connaît le point de départ de cette aventure d'Astérix, l'une des meilleures de la série, sur un scénario de Goscinny : dans une promesse saoûlographique, Abraracourcix promet à son beau-frère de lui cuisiner un mets « avec les lauriers de César » ! C'est pourquoi nos Gaulois se retrouvent à Rome pour la seconde fois (la première, c'était dans Astérix gladiateur) afin de dérober le symbole de ses triomphes, sa couronne de vainqueur ! Évidemment, c'est à nos deux héros de les récupérer, ces fameux lauriers. Mais comment Astérix et Obélix peuvent-ils entrer dans le palais de César, le mieux gardé de Rome par sa garde prétorienne ? En se faisant capturer pardi ! Par un centurion manipulé qui est persuadé de leur avoir tendu un piège. Il faut admirer l'incroyable netteté du trait d'Uderzo, en particulier dans cette première case magnifiquement composée. Au sein d'un palais somptueux construit tout en marbre avec un raffinement inouï, aux jeux graphiques admirables − en réalité, le palais de César était bien moins luxueux −, chaque soldat romain est détaillé sous un angle différent, en plongée, tandis que nos héros sont dessinés, eux, vus du dessus : vous imaginez la performance ? Le jeu des acteurs, en particulier du centurion, est également fabuleux. Uderzo les dessine dans une légère contre-plongée, provoquant une sorte d'aparté, comme au théâtre, afin que le spectateur profite de l'ironie de la scène sans que le centurion ne s'en aperçoive. Voilà qui constitue une véritable pièce de musée !
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