JUILLARD

Lot 17
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Estimation :
7000 - 8000 EUR
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Résultat : 7 800EUR
JUILLARD
ANDRÉ JUILLARD PLUME AUX VENTS Ni Dieu ni Diable (T.4), Dargaud 2002 Planche originale n°44. Signée. Encre de Chine et encres de couleur sur papier 35,8 × 47 cm (14,09 × 18,5 in.) Plume au vent marquait le retour d'André Juillard dans le cycle des Sept Vies de l'Épervier. Un retour empreint de nostalgie, dont on retrouve bien la saveur dans cette magnifique planche en couleurs directes, d'autant qu'il s'agit du dernier volume de ce cycle, un adieu en quelque sorte. On y retrouve le dessin ingriste de Juillard, un sommet de classicisme, qui démontre que la Ligne claire ne se résume pas à une série de signes convenus qu'il convient de singer, mais que l'on peut y développer un dessin personnel et immédiatement reconnaissable. Et puis il y a tout le talent d'aquarelliste de Juillard, ce paysage d'hiver paisible comme on peut en trouver dans certains tableaux flamands, et cette arrivée au château en ruine, symbole d'une lignée tombée en disgrâce. Du grand art. Retour au pays, après des années d'aventures outre-mer. J'aime dessiner l'Auvergne, c'est chez moi, les ruines aussi et les escaliers en colimaçon, malgré, ou à cause, de leurs complications. Léonard Langue Agile réapparaît ici et le tableau est complet. Dans le manoir ravagé, il est invisible au commun des mortels, mais pas aux « initiés » tel que Beau qui s'explique avec lui dans la page suivante. André Juillard
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