GABRIELLE VINCENT

Lot 30
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GABRIELLE VINCENT
GABRIELLE VINCENT ERNEST ET CÉLESTINE Ernest et Célestine ont perdu Siméon, Éditions Duculot 1981 Promenade dans la neige, couverture originale. Aquarelle sur papier 30,9 × 23,6 cm (12,17 × 9,29 in.) Fin des années 1970, Monique Martin fait le grand saut et se lance dans l'illustration, elle devient Gabrielle Vincent. Elle hésite beaucoup, a peur que cela ne l'aliène et lui prenne trop de temps sur sa pratique artistique. C'est pourtant ce qui permettra à sa renommée de passer les frontières. Cette image est la première image officielle d'Ernest et Célestine. Dans ce délicat paysage où tout semble silence et tendresse, Ernest et Célestine font leur entrée en scène. Et on a tout de suite envie de plonger dans la page et les y rejoindre. C'est l'album du début, celui de tous les risques : publier sous un pseudonyme et se faire démasquer, faire un premier album non suivi d'un deuxième, rater ou réussir le passage officiel à la jeunesse, tout était possible, mais tout était risqué. C'est aussi la période où l'artiste consent à se réclamer d'une filiation artistique en matière d'illustration, une filiation 100 % britannique. Ici et là, sur des crayonnés des débuts d'Ernest et Célestine ou dans ses carnets intimes de la fin des années 1970, elle inscrit en effet « Arthur Rackham anglais », en référence au grand illustrateur des classiques pour enfants, contes et histoires, né en 1867 et mort en 1939, qui fut longtemps la référence absolue pour l'illustration jeunesse ; ou elle évoque « Shepard », pour Ernest H. Shepard (1879-1976), le créateur de Winnie l'Ourson.
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